Aujourd’hui, les jeux vidéo ne sont plus les mêmes qu’il y a une vingtaine ou une dizaine d’années. Ils sont beaucoup plus complexes sur le plan graphique et de plus en plus réalistes. En effet, les développeurs peuvent se targuer d’être de plus en plus ingénieux pour fournir aux joueurs des jeux parfaitement réussis sur le plan visuel. Pour cela, ils font appel à différents effets dont voici les plus utilisés dans ce domaine.
L’antialiasing
Auparavant, le plaisir de s’adonner à un jeu vidéo était largement terni par cette espèce d’effet escalier qu’on voyait à l’écran. Elle est dûe aux pixels apparents qu’on nomme « l’aliasing ». Pour supprimer cette impression de pixellisation et afficher un rendu d’images plus naturel et plus beau, les concepteurs de jeu utilisent désormais des algorithmes de filtrage appelés « antialiasing ». Il en existe en grand nombre, tels que le SSAA qui est le plus performant, le TXAA ou le MLAA.
Le motion blur ou flou cinétique
Cette technique consiste à accentuer le flou des mouvements des objets ou personnes afin de s’affranchir des effets saccadés que l’on peut apercevoir à l’écran. Le but de rendre ces gestes beaucoup plus réalistes. Sachez que le Motion Blur est utilisé dans la réalisation des films mais généralement avec beaucoup plus de précisions que dans les jeux vidéo.
L’occlusion ambiante
L’occlusion ambiante, ou Ambient Occlusion en anglais, est un algorithme généralement utilisé dans le domaine de la modélisation 3D pour améliorer le réalisme du rendu en 3D. Pour s’approcher de ce que l’on voit dans le réel où tout est toujours un peu éclairé, cette technique consiste donc à projeter des lumières partout sur les objets. Le but est donc de marquer les reliefs de luminosité dans une scène.