Les nombreuses plateformes disponibles sur le Web rendent les jeux plus accessibles que jamais. Des communautés en ligne cherchent de l’aide pour résoudre leur problème de dépendance aux jeux vidéo. Que l’addiction au jeu soit ou non un trouble mental pouvant être diagnostiqué, elle reste un sujet de débat brûlant.
Certains experts font valoir, par exemple, que celle-ci n’est qu’un symptôme parmi tant d’autres. En juin, l’OMS a inclus la dépendance au jeu dans la liste des troubles pouvant être diagnostiqués. Mais encore, la controverse persiste. Peu importe le débat, la décision de l’OMS semble avoir entraîné une augmentation du nombre de personnes demandant de l’aide et de nouveaux programmes de traitement.
Ci-dessous une vidéo parlant de la dépendance au jeu vidéo :
Un concept lancé en Thaïlande
Mais que savons-nous de la manière de traiter les problèmes de jeu ? Récemment, il y a eu le lancement d’un nouveau programme de désintoxication en Thaïlande, conçu pour aider les jeunes hommes ayant de problèmes de dépendance.
Le Canadien « Adepte du jeu réformé », devenu entrepreneur, Cam Adair, dont l’organisation Game Quitters est dédiée à aider les toxicomanes du monde entier, a lancé ce programme. D’ailleurs, cette institution compterait aujourd’hui plus de 50 000 membres.
Ce programme a-t-il un impact ?
Dès 2002, la communauté du jeu vidéo avait organisé OLG-Anon, un projet permettant de proposer une approche en 12 étapes pour aider les joueurs excessifs. M. Adair soutient ce programme, mais suggère que son approche pourrait ne pas plaire aux joueurs qui sont membres de Game Quitters.
Il s’est associé à un centre de traitement The Edge en Thaïlande, qui propose un programme où les personnes confrontées à ce genre de problèmes peuvent bénéficier d’un suivi personnalisé dans une résidence privée. Un autre projet similaire à Seattle exhorte les gens à renforcer leur lien avec la vie réelle et non avec les appareils.