Alphabet Inc., le conglomérat qui chapeaute Google depuis 2015, serait sur le point de se défaire de Boston Dynamics, son laboratoire spécialisé dans la robotique. Selon le site Bloomberg, l’information proviendrait d’une source au sein même du géant de la recherche. Pour expliquer leur initiative, les administrateurs parlent de raisons financières et commerciales.
Les travaux de boston dynamics jugés trop lents
Depuis son acquisition en 2013, Boston Dynamics s’attelait à la recherche et au développement de robots humanoïdes ou ressemblant à des animaux pour le compte d’Alphabet Inc. À titre d’exemple, On peut parler d’Atlas, une machine capable d’exécuter divers mouvements humains comme ouvrir une porte ou se relever automatiquement après être tombée. Cette filiale de Google est connue du grand public surtout par ses travaux qu’elle publie sur YouTube. Ces prouesses ont en effet été visionnées par plus de 15 millions d’internautes et suscitent bien des réactions aussi bien positives que négatives. Néanmoins, si les recherches de Boston Dynamics vont bon train, les administrateurs voient plutôt en lui comme une moindre potentialité commerciale à court terme à cause de la lenteur de leurs travaux.
Boston Dynamics, à vendre pour cause de non rentabilité
Diverses raisons sont invoquées par Alphabet Inc. pour expliquer sa décision de se défaire de cette branche. Il y aurait notamment des tensions avec l’équipe de Boston Dynamics mais aussi et surtout un avenir commercial flou. Google affirme avoir dépensé des sommes considérables et engagé des efforts conséquents pour briller dans le secteur de la robotique mais que les bénéfices n’ont pas été à la hauteur des actions entreprises. Bloomberg stipule notamment que la firme de Mountain View déplore les trop grandes ressources allouées à un résultat qui ne verrait peut-être le jour que dans une dizaine d’années. Il parle aussi des difficultés de collaboration entre les branches de Californie et de Tokyo avec celle de Boston. Et le buzz circule sur le fait que Boston Dynamics voient chez Amazon et Toyota Research Institute des acquéreurs potentiels. Affaire à suivre !